En parallèle de produire de la viande et du lait, l’éleveur wallon de moutons développe les services rendus à l’agriculture et à l’environnement : pâturage des terres de cultures, pâturage de zonings ou autres terrains publiques ou privés nécessitant un entretien (champs de panneaux photovoltaïques, …), ou encore pâturage de pépinières de sapins, de vignes, …
Le mouton wallon d’aujourd’hui, et encore plus de demain, consomme une biomasse jusque-là souvent peu à non valorisée, en multipliant les bénéfices pour les terres pâturées et l’environnement : épandage de matière organique, réduction de fuel, réduction de produits phytosanitaires, réduction de la pression en ravageurs, etc.
Et pour l’éleveur de moutons, il s’agit d’une accessibilité à la terre… sans terres. Une autonomie alimentaire revisitée pour l’exploitation agricole, à travers des partenariats « gagnant-gagnant » entre des éleveurs de moutons et des agriculteurs ou autres propriétaires qui prêtent leurs terres.
L’exemple du pâturage des terres de culture illustre ce rôle : pratique quasi inexistante en 2015, on estime que plus de 1 000 hectares de terres de cultures wallonnes sont aujourd’hui pâturées par les ovins, dont quelques 700 ha à travers des partenariats. Ils peuvent ainsi valoriser les déchets (ou résidus) des inter-cultures, betteraves, colza, … tout en embellissant le paysage. Sans oublier les atouts agroécologiques.
Vous souhaitez mieux comprendre comment fonctionne l’élevage de moutons en Wallonie ? Consultez notre dossier complet sur l’élevage ovin et la production de viande d’agneau