L’autonomie alimentaire dans un élevage est évaluée par le rapport entre les aliments (fourrages, grains, tourteaux, etc…) produits sur la ferme, et les aliments nécessaires à l’alimentation du bétail (exprimés en unités massiques, énergétiques, ou protéiques) pour assurer un objectif de production et des objectifs socio-économiques (travail, coûts de production) fixés par l’éleveur.
Développer l’autonomie revient à limiter l’utilisation d’intrants alimentaires en maximisant le lien entre le sol et le troupeau, et en valorisant au mieux les ressources alimentaires (fourrages, grains) produites sur l’exploitation. Il s’agit d’un objectif agroécologique visant à améliorer les performances agronomiques, écologiques et économiques de l’exploitation agricole. L’autonomie n’est pas un indicateur d’efficience des systèmes d’élevage mais une composante de la sécurité de l’élevage face aux aléas.
Viser l’autonomie alimentaire revient donc à développer une stratégie de gestion des risques économiques et climatiques.
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