Le bien-être animal dans la filière laitière

Respects des 5 libertés fondamentales de l’élevage

Témoignage d’un éleveur : le bien-être des vaches à toutes saisons !

« Quand on permet aux vaches d’aller en pâture pendant 180 jours, on a déjà travaillé au bien-être animal. […] Dans l’étable, on fait le maximum d’efforts pour améliorer le bien-être des vaches. C’est indispensable si on veut assurer la longévité du troupeau et un rendement élevé. »

Atouts de la filière laitière wallonne

  • Prairies : En 2022, 50% de la SAU wallonne = prairies (42% prairies permanentes et 8% prairies temporaires). La plupart des éleveurs wallons pratiquent un pâturage diurne 6 mois par an (de mi-avril à mi-novembre).
  • Fermes de taille moyenne (2 UT, 87 VL) avec une production fourragère (ensilages d’herbes et de maïs) sur la ferme, loin des énormes troupeaux que l’on montre à la télé. Seuls 9% des détenteurs wallons de vaches laitières ont plus de 100 vaches laitières (soit 258 détenteurs).
  • La ration alimentaire est adaptée aux besoins des vaches laitières tant en termes de nutriments qu’en termes de fibre (les fibres contenues dans l’herbe et les autres fourrages sont indispensables à la rumination et à la bonne santé des vaches).

Séparation du veau à la naissance

Pourquoi ? Les éleveurs donnent le colostrum (1er “lait” riche en anticorps et nutriments) au veau puis le sépare de sa mère afin de l’élever dans un milieu plus contrôlé et éviter les maladies (notamment les diarrhées).

Témoignage d’une éleveuse : Pourquoi sépare-t-on le veau de sa mère ?

« Produire du lait de qualité, c’est mon métier ! Tout ce que je fais dans ma ferme, contribue à atteindre ce but : bien installer les vaches, soigner les veaux, … »

Les alternatives

Certains éleveurs cherchent des alternatives comme l’élevage des veaux par des vaches nourrices. L’un d’entre eux relève : « Ce changement de système d’élevage est stressant pour l’éleveur et demande beaucoup de réflexion pour l’adapter aux conditions spécifiques de l’exploitation. […] Le grand défi de cette nouvelle manière de procéder est de sensibiliser les consommateurs aux spécificités de cette viande de veau, qui est rosée et gouteuse mais peu connue du consommateur. »

En savoir plus : L’élevage des veaux laitiers : quelles évolutions ?

Réglementation, certifications et contrôles

La certification QFL (Qualité Filière Lait)

  • Certification obligatoire pour tous les éleveurs laitiers, contrôlée par un organisme certificateur ;
  • Le cahier des charges comprend un module “Bien-être animal” avec des recommandations précises sur le logement (ventilation, espace nécessaire par animal dont espace de couchage), les soins à donner aux animaux, l’abreuvement (longueur des abreuvoirs et qualité de l’eau) et l’alimentation (longueur de mangeoire par animal).

Les cahiers de charges privés

A côté de la certification QFL, certaines laiteries (coopératives et entreprises qui collectent le lait) imposent également des critères de bien-être animal portant, par exemple, sur la durée de pâturage, l’alimentation des vaches, …

En savoir plus sur la gestion de la qualité et la traçabilité du lait et des produits laitiers

Consultez notre dossier complet