Chaque maillon de la chaîne agro-alimentaire doit mettre en place un guide d’autocontrôle qui est validé et contrôlé par l’AFSCA. Ce guide permet aux acteurs de gérer la qualité de leurs pratiques et de leurs produits.
Un ensemble de mesures veille à ce qu’elle réponde aux prescriptions légales en matière de sécurité alimentaire, et ce à tous les stades de production, de transformation et de distribution.Chaque acteur ou maillon de la chaîne est responsable de la gestion de son système d’autocontrôle et possède son propre guide.
Le producteur de fourrage, l’éleveur, l’abattoir, l’atelier de découpe, le grossiste : chacun d’entre eux doit avoir son système d’autocontrôle.
L’AFSCA encourage la validation de ce système d’autocontrôle par des organismes de certification indépendants et donne des avantages aux opérateurs certifiés : réduction du nombre de contrôle, réduction de frais, accès pour les entreprises de transformation à certains marchés à l’exportation, reconnaissance des plans d’analyse effectués.
Afin de tenir compte des caractéristiques propres à certains établissements, l’AFSCA a prévu des assouplissements qui leur permettent de transposer plus facilement, dans la pratique, les obligations en matière d’autocontrôle et de traçabilité.
Dans le cadre de leur audit d’autocontrôle, les producteurs d’aliments composés, les abattoirs et les ateliers de découpe, les établissements de transformations subissent chaque année un audit complet. Pour les éleveurs, c’est tous les 3 ans, avec des contrôles intermédiaires. Par ailleurs, dans le cadre de cahiers de charge privés, des contrôles inopinés ont également lieu à tous les niveaux.
Tous les maillons de la chaîne sont contrôlés par l’AFSCA, de la fourche à la fourchette.
En savoir plus : http://www.afsca.be/professionnels/autocontrole/